07/05/2025
Tu es la somme des 5 personnes que tu fréquentes le plus
Cette phrase célèbre, souvent citée dans le domaine du développement personnel, prend une résonance toute particulière lorsqu’on vit avec une maladie chronique invisible comme la fibromyalgie.
Car au-delà de la douleur physique, la qualité de notre environnement humain est essentielle dans notre équilibre psychique, notre capacité à faire face, et notre qualité de vie.
Chaque journée peut être un défi. Douleurs chroniques, fatigue écrasante, troubles du sommeil, incompréhension… Le quotidien demande une énergie immense.
Dans ce contexte, l’entourage joue un rôle fondamental sur le quotidien des personnes atteintes de fibromyalgie. Il peut être un levier de mieux-être… ou au contraire, un facteur aggravant.
Comme le dit si bien la célèbre citation de Jim Rohn :
« Tu es la somme des 5 personnes que tu fréquentes le plus. »
Mais que signifie-t-elle vraiment pour nous ?
L’entourage, un facteur sous-estimé du mieux-être
La fibromyalgie est souvent synonyme de solitude. Solitude face à l’incompréhension. Solitude face à l’invisibilité de la maladie. Solitude aussi face à l’épuisement que peu perçoivent réellement.
Les personnes que nous côtoyons au quotidien ont une influence directe sur notre état émotionnel, notre niveau de stress, notre motivation, notre confiance en nous. Elles influencent nos pensées, nos émotions, nos habitudes… et même notre énergie.
Être souvent en contact avec des personnes négatives, qui minimisent notre souffrance, nous jugent ou nous découragent, peut altérer notre moral, accentuer notre mal-être, notre fatigue psychique, notre isolement et notre souffrance.
À l’inverse, être entouré(e) de personnes compréhensives, à l’écoute, encourageantes et bienveillantes peut véritablement alléger le poids invisible de la maladie. Leur soutien, même discret, agit comme un baume sur les douleurs du cœur et de l’âme.
L’usure des relations non soutenantes
Il n’est pas rare d’entendre des personnes atteintes de fibromyalgie confier que certaines amitiés ou liens familiaux se sont distendus, voire rompus, à mesure que la maladie s’installait. Le manque de compréhension, la méconnaissance de la pathologie ou la lassitude de l’entourage peuvent entraîner des maladresses, des jugements, ou pire : l’indifférence.
Cette réalité, bien que douloureuse, met en lumière un enjeu majeur : apprendre à faire le tri dans ses relations. Non par égoïsme, mais par nécessité. Il s’agit d’un acte de préservation, de respect de soi. Choisir de s’entourer de personnes qui nous aident à nous sentir mieux n’est pas un luxe. C’est une condition pour mieux vivre avec la fibromyalgie.
Choisir ses relations avec conscience
Bien sûr, nous ne choisissons pas toujours qui nous entoure au quotidien. Famille, collègues, voisins… certaines relations sont là par la force des choses. Mais nous pouvons choisir qui nous laissons entrer dans notre sphère intime, à qui nous accordons notre confiance, notre énergie, notre temps.
Il ne s’agit pas de couper les ponts brutalement, mais de poser des limites saines, de s’entourer de personnes qui respectent notre rythme, qui ne remettent pas en question ce que nous vivons, qui nous inspirent et nous font du bien.
Comment cultiver un entourage positif et soutenant ?
Voici quelques pistes concrètes à explorer :
1. Identifier les relations énergivores
Faites le point, sans culpabilité, sur les personnes qui vous entourent. Après un échange, vous sentez-vous allégé(e) ou épuisé(e) ? Respecté(e) ou minimisé(e) ? Certaines personnes, même proches, peuvent inconsciemment vous tirer vers le bas ou être des vampires énergétiques.
2. Renforcer les liens constructifs
Misez sur les personnes qui vous écoutent sans chercher à vous corriger ou vous juger. Celles qui comprennent que vos douleurs sont réelles, même si elles ne se voient pas. Celles qui vous encouragent à votre rythme, sans pression ni attentes démesurées.
3. Créer de nouvelles connexions
Rejoindre un groupe de parole, une association (comme Fibromyalgie Aube), peut permettre de rencontrer des personnes vivant des réalités similaires, avec qui les échanges sont profondément nourrissants, et les partages d’expériences constructifs.
4. Investir dans l’écoute mutuelle
Un entourage positif, c’est aussi celui que l’on cultive. L’écoute, l’empathie, la gratitude et le respect sont des graines à semer au quotidien, même en contexte de souffrance. Cultivez des relations avec des proches ouverts à la discussion et à l’écoute, et valorisez les petits gestes de soutien autour de vous, même s’ils sont discrets.
5. Oser poser des limites
Dire non, exprimer ses besoins, demander du respect… Ce sont des actes essentiels pour préserver son énergie et poser les bases de relations plus équilibrées. Prenez de la distance, émotionnelle et physique, avec les personnes toxiques ou négatives. Vous avez le droit de vous protéger, de dire non, de choisir ce qui est bon pour vous.
En conclusion
La fibromyalgie impose un nouveau rapport à soi, au temps, au corps… mais aussi aux autres.
L’entourage peut être une ressource précieuse pour avancer malgré la maladie. Dans ce parcours complexe, s’entourer de personnes positives, respectueuses et soutenantes peut considérablement alléger la charge émotionnelle. Tu mérites d’être entouré(e) de personnes qui t’acceptent tel(le) que tu es, avec tes forces, tes fragilités, et ton courage.
N’oublie jamais, Tu es la somme des 5 personnes que tu fréquentes le plus.
Alors, choisis-les avec soin. Pour ton équilibre. Pour ton énergie. Pour ton mieux-être.
Et parce que tu es la somme des énergies qui t’entourent… choisis celles qui nourrissent ta lumière.
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